“Les affaires sont les affaires”, une comédie en trois actes et en prose de l’écrivain français Octave MIRBEAU (1903).
Au cours d’une fin de semaine passée dans son château du Perche, le richissime parvenu Isidore Lechat traite deux affaires susceptibles de renforcer encore sa puissance financière et sa surface sociale : d’un côté, il reçoit, deux ingénieurs électriciens, Gruggh et Phinck, qui ont besoin d’un financeur, et il parvient à leur imposer sa loi ; de l’autre, il envisage de marier sa fille Germaine au fils d’une noble décavée, la marquise de Porcellet, qu’il tient à sa merci, mais ce projet se heurte à la résistance de la jeune femme. Révoltée, intellectuellement et sexuellement émancipée, Germaine juge son père, souffre de la misère engendrée par ses vols, et choisit la liberté : préférant la misère à un luxe homicide…
Dans un monde où triomphe le mercantilisme et où tout est à vendre et a une valeur marchande, sa puissance dévastatrice contribue à tout corrompre : les intelligences aussi bien que les cœurs et les institutions. Les affaires, qui permettent à des aventuriers sans foi ni loi, d’accumuler, en toute impunité, des millions volés sur le dos des plus faibles et des plus pauvres, ne sont jamais que du gangstérisme légalisé. La démystification n’a rien perdu de sa force ni de son actualité!
Les affaires sont les affaires est avant tout une grande comédie classique, où la peinture de caractères vivants, fortement théâtralisés, se combine à celle des mœurs édifiantes de la prétendue ” Belle Époque “.
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Nos représentations se sont tenues en juin et octobre 2012 puis en juin 2013.